L'importance des mots
Pour mieux vivre une situation, il est important de bien choisir ses mots pour se la décrire. Cela influe sur notre perception des choses et donne à nos actions et réactions une tendance optimiste ou pessimiste, enjouée ou anxieuse, motivée ou résignée. Comment mettre en place un vocabulaire plus positif ?

Lorsque l'on vit ou que l'on pense à une situation, on se la représente mentalement en images, en sons... et en mots.
On peut décider de penser négativement et de voir le verre à moitié vide. Est-ce que cela aide ?
En général, non.
Pour aller de l'avant, on peut alors décider de voir les choses sous un angle plus positif.
Par exemple :
Je ne subis pas une galère, je vis une expérience.
Ici, la galère met l'accent sur le problème, alors que l'expérience est plus neutre et sous-entend même le bénéfice que l'on peut tirer de la situation.
Le verbe subir induit une certaine passivité, alors que le verbe vivre contient la possibilité d'agir.
Je n'essuie pas un échec, je fais un apprentissage.
L'échec porte en lui une déception définitive, là où l'apprentissage est positif et prend en compte le bénéfice pour l'avenir.
Je ne suis pas paralysé(e) par la peur, j'agis avec prudence.
Remplacer la peur par la prudence est très utile car cela transforme une émotion bloquante en une action éclairée.
A l'origine, la peur est utile car elle alerte sur le danger et permet d'agir en toute sécurité, c'est le principe de la prudence.
De la même façon on peut prendre l'habitude de changer sa manière de parler.
En remplaçant notre vocabulaire défaitiste et anxiogène par des mots plus optimistes et dynamisants, on pense positif, donc on agit positivement, et on devient acteur / actrice de son propre changement.
L'accompagnement en Thérapies Brèves, et notamment en PNL (programmation neuro-linguistique) utilise ces changements de vocabulaire pour changer les perceptions, et ainsi vivre mieux les situations difficiles.