La peur et la prudence
C'est lors d'une discussion avec une collègue thérapeute qu'a émergé cette distinction entre peur et prudence. Deux concepts qui peuvent parfois être confondus.

On pourrait grossièrement définir ces deux concepts ainsi :
La peur
Elle nous bloque, nous empêche d'avancer et même de savoir où nous voulons/pouvons aller, et est donc ressentie comme désagréable et limitante.
La prudence
Elle consiste en une bonne connaissance de nos potentiels, nos limites, nos possibilités, nos contraintes. La prudence dénote donc une grande confiance en soi, puisqu'on sait de quoi on est capable et on fait en fonction. Elle aide donc à avancer en conscience de soi et son environnement, en faisant ce qui nous paraît bon pour nous.
Rendre l'appréhension utile
Souvent, on confond peur et prudence. Il est alors intéressant de se demander si l'appréhension que l'on ressent nous empêche (= la peur) ou nous aide à mieux cerner la situation (= la prudence)
Si la peur nous bloque, est particulièrement gênante, on peut travailler en séance sur plusieurs axes : prendre du recul, lâcher prise, ou peut-être transformer la peur en prudence, pour la rendre aidante.
Si c'est plutôt de la prudence, c'est-à-dire une appréhension qui nous aide, on peut travailler en séance sur cette prise de conscience : en quoi cette prudence m'aide-t-elle ? Et ainsi en faire une force.
Et l'excès de prudence ?
Si ce qu'on appelle "prudence" devient bloquante ou nous empêche, on peut considérer qu'on bascule du côté de la peur. Mais si c'est la société, l'entourage qui considère que l'on fait preuve d'un "excès de prudence", mais que cela nous aide et nous est bénéfique, ne changeons rien !
Encore une fois, chaque personne a sa vision du monde, et ce qui est bien pour moi n'est pas forcément ce qui convient à quelqu'un d'autre.
Vous savez ce qui est bon pour vous !
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