"Se faire confiance, ça ne sert à rien !"

Lorsque j'évoquais la question de la confiance en soi dans un processus de PMA, une personne que j'accompagne m'a rétorqué du tac au tac : "Se faire confiance, ça ne sert à rien". Certes, la confiance à elle seule ne garantit pas la grossesse tant attendue, mais elle offre de grands avantages dans ce parcours du combattant comme dans tout projet important. Quel que soit le contexte dans lequel vous pourriez avoir besoin de confiance en vous, je vous donne 3 utilités de la confiance en soi et 3 clés pour maximiser la confiance

Quand on mène un projet important ou un parcours du combattant, on a besoin de se sentir solide et armée pour passer chaque étape, chaque obstacle, chaque imprévu et chaque déconvenue. Pour cela, la confiance joue un rôle majeur : il s'agit de croire en sa capacité de faire face, d'encaisser, de rebondir, et de faire preuve de résilience. Ainsi on affronte plus facilement et aussi sereinement que possible les différentes étapes telles qu'elles surviennent.

Lorsque l'on porte un projet long et difficile (la PMA ou autre chose), on peut avoir des moments de peur ou de désespoir intenses. L'espoir et la motivation sont nécessaires pour contrebalancer les émotions désagréables que l'on peut ressentir. Et la confiance est la clé pour entrevoir le bout du tunnel.

Dans le cas de la PMA, confiance en son corps, mais aussi en son projet de maternité, croire aussi en sa capacité d'être une "bonne mère" (même si, bien sûr, chaque Maman fait comme elle peut et la mère parfaite n'existe pas !)

Dans un cadre plus général, la confiance en ses aptitudes à mener le projet, à gérer les conséquences etc. aide à se projeter dans l'aboutissement du projet.

Dans tout projet, l'état d'esprit joue un rôle. C'est pour cela que, par exemple, les sportif•ve•s de haut niveau se préparent mentalement aux compétitions.

En PMA, les facteurs qui déterminent la réussite sont bien sûr médicaux et biologiques, mais il y a également une part inexpliquée qui peut être influencée par l'état de bien-être dans lequel on se trouve. Je le répète souvent : tout ce que vous ferez pour vous sentir bien vous aidera dans votre parcours. Et pour se placer dans les meilleures dispositions, la confiance en soi est très utile : vous sentir forte, vous préparer à toute éventualité, faire équipe avec votre corps, être prête à vous lancer dans votre tentative et tout ce qu'elle implique.

Dans d'autres contextes, la confiance en soi permet de maximiser la disponibilité psychologique pour le projet, et ainsi donner le maximum de soi-même pour mener à bien le projet.

Travailler sur toutes les pensées qui inhibent votre confiance en vous : culpabilité, désespoir, traumatisme d'échecs passés...

L'hypnose et la sophrologie sont d'excellents outils, l'ostéopathie et l'acupuncture peuvent aussi aider, principalement quand on a besoin de se reconnecter à son corps.

Se répéter qu'il faut se faire confiance ne suffit généralement pas. Souvent c'est du côté de l'inconscient que la confiance a du mal à s'installer. Pour cela, l'hypnose et l'auto-hypnose sont vos alliées ! Par des représentations imagées, vous pouvez mobiliser la confiance dans votre esprit.

Vos représentations de la confiance sont les vôtres, personnellement j'aime l'idée de m'imaginer géante avec les pieds bien ancrés au sol, ou d'être une lionne rugissante, ou encore d'avoir en tête que j'ai une boîte à outils à utiliser pour mon bien-être.

Se faire confiance est une démarche à long terme, et il s'agit de cultiver la confiance au quotidien :

La confiance en soi n'est pas une obligation, mais bien souvent il est plus agréable de se faire confiance que de ne pas se faire confiance. Si vous ressentez des difficultés liées à la confiance en soi, parlez-en à votre thérapeute, un médecin ou un•e professionnel•le du soin qui pourra vous orienter.