Samantha Broggini, Hypnothérapeute & Sophrologue au Plessis-Robinson et Paris 15

Comment la thérapie m'a sauvée


Étant thérapeute, c'est le bouche-à-oreille qui permet à de nouvelles personnes de me connaître et de prendre rendez-vous. Mais ce n'est pas si simple de dire à ses proches "J'ai fait une thérapie". Alors je donne l'exemple, je vous raconte mon parcours thérapeutique.

OK, le titre de cet article est racoleur. Et pourtant, c'est ma conviction : sans la thérapie, j'aurais aujourd'hui une vie toute pourrie (selon mes critères). Et surtout, je ne connaîtrais pas ce bonheur personnel de la maternité, et cet épanouissement professionnel en vous accompagnant en périnatalité.

 

Le constat du mal-être

Tout a commencé par un cocktail explosif : anxiété, manque de confiance en moi, estime de moi inexistante, et par-dessus tout ça, 2 débuts de burn-out dans mon métier d'avant. J'avais à peine 27 ans et j'arrivais à la limite de ce que je pouvais supporter.

Les signes étaient nombreux : isolement, insomnies, crises d'angoisse et crises de larmes, envie de me faire toute petite ou transparente, instabilité émotionnelle... Je me sentais mal dans le moment présent et projetais l'avenir avec pessimisme.

J'ai contacté une thérapeute, nous avons d'abord échangé par mail avant que je ne me lance dans mon premier rendez-vous, pendant lequel j'ai beaucoup parlé de tout ce qui me faisait me sentir mal. Etonnamment, extérioriser m'a fait énormément de bien. Nous avons décidé de poursuivre les séances.

 

Les étapes de la thérapie

La "machine à laver" émotionnelle

Je me suis engagée pleinement dans ma thérapie : beaucoup d'hypnose et de PNL, un peu de sophrologie.

Les premiers mois, c'était HORRIBLE. Je ne voyais pas vraiment d'amélioration, et je ressortais des séances bouleversée. Je me sentais comme dans le tambour d'une machine à laver : secouée et bousculée. Mais j'ai tenu car, même si c'était dur, je savais que dans un sens, ça me faisait du bien.

Je ne connaissais pas ces techniques avant, j'avais l'impression que cela ne marchait pas vraiment sur moi. Ce que j'ai appris, par la suite, c'est que ce tourbillon émotionnel est la première étape du changement. Comme pour la machine à laver : on lave à grandes eaux et on essore vigoureusement, avant de ressortir un linge propre.

 

L'amélioration

Au bout de 3 mois, à raison de 2 à 3 séances par mois, j'ai remarqué une évolution soudaine : je me mettais en mouvement. Je me sentais encore remuée après les séances mais dans le quotidien, je me sentais mieux.

J'ai fait des choses que je n'osais pas faire avant, j'avais envie d'avancer, je sentais comme un élan, un entrain, et c'était tout nouveau. Je m'en suis rendu compte et j'en ai ressenti une immense fierté, car enfin, je me sentais sur une pente ascendante.

 

Le suivi

J'ai vu ma thérapeute pendant près d'un an, en espaçant un peu les séances au fur et à mesure des améliorations. Je n'ai pas compté les séances, mais c'était l'accompagnement nécessaire et utile pour moi à ce moment-là.

Plus je me sentais mieux, plus je mettais en place de nouvelles mesures pour mon bien-être, et plus les séances me semblaient efficaces, car elles me permettaient d'accélérer mon changement de semaine en semaine.

 

Le renouveau

Mes proches ont vu que je changeais, on a commencé à me dire que je rayonnais, "you glow baby". Moi aussi je me sentais bien mieux dans ma tête et dans ma peau. Un peu comme une renaissance, ou la sortie d'un très long tunnel sans lumière.

J'ai pris conscience de mes forces et de mes limites, de ce que je ne pouvais plus supporter, et de ce que je devais faire pour que les choses changent. Et surtout, je me sentais de taille à assumer seule ce que j'avais à faire pour mon bien.

 

Tout a changé

Le succès de la thérapie

On mesure souvent le succès d'un accompagnement par les changements perçus chez la personne, et ce qu'elle met en place pour continuer sur cette belle lancée.

A la suite de ma thérapie, les changements ont été nombreux (en bien, évidemment !) :

  • Une reconversion professionnelle, avec toutes les contraintes et les craintes que cela implique, mais j'étais prête à tout assumer,
  • Une période Covid bien vécue et mise à profit pour donner la direction souhaitée à ma vie,
  • Un projet bébé mené en déjouant tous les obstacles,
  • Et une fois que bébé est là, c'est freestyle, mais je me débrouille pour retomber sur mes pattes

 

L'investissement pour mon bien

Un rapide calcul me permet de constater que j'ai déboursé environ 1200 euros en tout pour cette thérapie qui m'a sortie d'un caniveau émotionnel sans commune mesure. C'est mon meilleur investissement, car 6 ans après les séances, elles me servent toujours.

C'est cela qui est beau avec la thérapie, c'est que l'on en tire des bénéfices pour toute la vie !

 

Je vous souhaite de prendre votre destin en main, vraiment, ça vaut la peine !


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